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Apologues et panégyiques de Rabbi Shlomke de Brooklyn
16 juin 2011

Isaac Sidel, Maire de New-York, décida un jour de

Isaac Sidel, Maire de New-York, décida un jour de se faire construire une statue. Il la fit plus grande que toutes celles de la ville, plus haute encore que le globe du Colombus Circle. A l'inauguration du monument, il invita Rabbi Shlomke de Brooklyn. La cérémonie se déroula normalement. Rav Shlomke s'apprêtait à quitter discrètement les lieux lorsque le Maire l'interpella. "Que penses-tu de ma statue, rav ?" "Je reviendrai chaque jour la voir, Isaac." "Pour l'admirer.""Non, pour bénir le premier oiseau qui la conchiera."

Rabbi Shlomke de Brooklyn avait un élève, parmi ses meilleurs et ses plus assidus, qui buvait chacun de ses mots et commençait toutes ses phrases par "comme le dit le Rav Shlomke...". Un jour, il lui demanda : "dis-moi, David, pourquoi abrites-tu ce que tu penses derrière mon parapluie?". "Ah, Rav, vous êtes mon modèle." "Tu es donc un schmuk qu'il faille que tu prennes un homme pour modèle quand Dieu est là, bien pratique, et qu'en plus il a l'avantage de ne jamais contester ce que tu lui fais dire?"

Rabbi Shlomke de Brooklyn n'était pas insensible au charme de Rachel, une belle femme à la forte poitrine. Mais il était marié à Esther, belle femme aussi, certes, mais depuis longtemps connue. Un jour, Rabbi Shlomke eut une aventure avec Rachel. "Maintenant que je t'ai connu, Rav, je vais divorcer d'avec mon mari, lui dit Rachel". "Cela prouve que tu ne me connais pas, justement, Rachel : j'aime parfois dormir à l'hôtel quelques nuits, c'est vrai, mais je n'apprécie rien tant que rentrer chez moi, sais-tu?". 

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